« Au-delà du reflet,
une artiste,
une femme. »

2011
D’origine franco-suisse, née à Paris et installée dans le sud de la France, Catherine Duchêne s’inscrit dans le courant expressionniste sensualiste, qu’elle définit comme une quête intérieure plus qu’une recherche de beauté. « La beauté n’est pas une finalité, ce qui compte, c’est le voyage », aime-t-elle rappeler.
Son parcours, jalonné de tournants décisifs, reflète cette intensité. En 2000, alors qu’elle s’apprête à se consacrer aux arts du spectacle à Nice, la maladie de sa grand-mère bouleverse ses plans et la ramène à Paris. C’est au détour de petits boulots que l'idée de l'art-thérapie germe en elle.
Sa persévérance finit par la mener à une rencontre déterminante :
Jean-Yves Guionet, maître du sensualisme. Après un premier refus,
elle insiste, jusqu’à intégrer ses ateliers. Peu après, son travail est
reconnu par l’École des Beaux-Arts de Versailles, qui l’admet
directement en troisième année.
Depuis 2002, son travail est reconnu par de nombreuses
distinctions, dont le prestigieux Prix Albert Maignan de la Fondation
Taylor. Elle expose régulièrement en France et à l'étranger, et en
2017, une de ses toiles est même offerte à l'ancien président
François Hollande, suscitant un écho médiatique national et
international.
Catherine Duchêne peint principalement à l'huile sur toile de lin ou sur panneau de bois, et explore les techniques mixtes sur papier, avec une prédilection pour le fusain. Nourrie des influences de Lydie Arickx et Miquel Barceló, elle développe un expressionnisme vibrant, où l’énergie du geste dialogue avec la densité des matières, dans un jeu d’ombres parfois proche de Seurat, et des fulgurances chromatiques rappelant Van Gogh.
« Ses œuvres sont l’empreinte de son geste et le reflet de son souffle.
Expressionniste sans équivoque, son travail juxtapose les formes,
les pousse au dialogue, ajoutant à la complexité de la représentation. »
— Ludovic Duhamel, rédacteur en chef de Miroir de l’Art


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2009